Quand on me dit : « tu verras, tu vas aller mieux ! Tu verras, laisse faire le temps ! »
Je n’entends plus la fin de la phrase. Je ferme les écoutilles, je troue la bouée que je jette à la mer et je me lance dans le naufrage.
Quand on me dit : « Ça va aller, tu seras mieux dans quelques mois. »
Je n’écoute plus ces mots qui cognent à la porte de ma raison. Je n’irai nulle part ! Je n’irai pas !
Demain
est un autre jour ne dit-on pas ? « Tu rencontreras quelqu’un de bien
pour toi »… et blablabla et tout le toutim.
Ces
phrases sont désormais exclues de mon livre de grammaire et de conjugaison de mon
temps à venir, de mon avenir prochain.
J’ai décidé de ne plus aller loin de moi, de ce que je
veux vraiment, là, ici, maintenant. Et celui je voulais, c’était toi !
Dommage !
Joker !
Je rejoue une partie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire