jeudi 25 avril 2013

Une option au langage



Devant la page blanche, je ne ressens aucune angoisse. Elle doit rester blanche cette page immaculée elle restera telle qu’elle.

Je ne trouve pas toujours les bons mots ceux qui donnent envie de continuer la lecture, ceux qui donnent de l’espoir ceux qui décrivent tellement et justement la vie aux alentours, ceux qui sont forts et tendres à la fois.

Je cherche la proximité des sensations fortes au travers d’un mot qui offrirait tout en un seul bloc de granit. 
Les mots s’endorment au fur et à mesure dans un coin reculé de ma mémoire. Et de cela je n’y peux pas grand chose à moins de fermer la vanne.



Le mot sera ce qu’il est déjà, une option au langage.

lundi 22 avril 2013

Je rêve



Je fais des rêves douloureux où la tristesse est le principal ingrédient. 
Des rêves de souffrance psychologiques, de peine extrême. 

Voilà comment mes nuits se vivent quand je suis censée me reposer de ces journées de folie. 
Ça continue le soir, dans cet espace onirique je me pensais protégée de tout ce magma répugnant qu’est ma vie en plein jour.

Je rêve, et le matin, entre chien et loup, ces images terribles subsistes juste assez pour me laisser en arrière rêve un goût amer, celui qui vous poursuit comme cette ritournelle débile qui ne vous quitte pas, un refrain fredonnant et répétant inlassablement les mêmes mots, d’ailleurs on ne connait que ces mots-là !
Mais je rêve, et c’est déjà ça! Maintenant je dois passer à autre chose, au bonheur peut-être. Pour cela, je sais ce qu’il me reste à faire.


Et je sais pourquoi je rêve de tout cette chienlit.

vendredi 19 avril 2013

Dernier jour du mois de janvier



Le dernier jour du mois de janvier, j’ai récupéré une image sur la page d’une copine. Et j’ai pensé que moi aussi j’étais fatiguée de tout ce monde de brutes pour lequel nous luttons sans vergogne et sans savoir pourquoi ? 
Nous sommes face à des murs immobiles et imperméables, des tonnes de pierres amassées les unes sur les autres sans espoir d’une faille, d’un interstice dans lequel s’infiltrerait notre désir de vérité et de sincérité, de respect mutuel.
Oui, je suis fatiguée de ma vie morne et que j’entretiens dans ce sens. 
Je suis fatiguée de me lever le matin dans le brouillard le plus sombre, un résidu de mes cauchemars qui me poursuivra, m’accompagnera tout au long de la journée à chaque pause volée dans ton temps de vie surexposée à la malveillance humaine.

Le dernier jour du mois de janvier, avec toute l’espérance qui caractérise le début prometteur de tous les commencements. 
Nous avons l’impression que rien ne sera comme avant, que tout changera, table rase d’un passé souffreteux. Optimisme exagéré qui consolide les jours à la vie, malgré nous, envers contre notre tendance à la déchéance naturelle quand on est fatigué