Les yeux clos, la nuit tombe dans cette pièce où je suis enfermé depuis trop de jours.
Les yeux fatigués de sommeil, je regarde ébahi la nuit se
fondre entre les murs réceptifs et soumis à la fois.
La nuit tombe dans cette pièce depuis que tu ne me parles
plus.
C’est une introduction un peu comme la première page d’un
long et espéré roman. Quand je dis roman c’est une forme littéraire pour
exprimer le contenu de ce support. Il va sans dire qu’il y aura de feuilles et
des feuilles gardiennes de pensées et de rancœur, d’idées et de désamour, à la
première à la deuxième et à la troisième personne. C’est moi, lui, elle, eux,
ensembles ou séparés, cités, dénommés, appelés à témoigner en ma faveur ou pour leur propre
compte. Ils acceptent sans conditions cette utilisation et restituent avec
toute ma bonne foi possible leur ressenti qui mêle au mien, subtile cuisson
d’un tout pour un.
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