La tristesse et la souffrance n’ont qu’un temps. Chaque jour,
elles s’atténuent un peu, beaucoup, passionnément et toujours.
Je n’ai pas envie de m’habituer à souffrir pour des
clopinettes même pour un million d’euros. Je n’ai pas besoin d’être dans un
état secondaire, un étage au-dessous de la mer. Je n’ai pas le temps de le
perdre en larmes futiles car rien ne pourra la faire revenir.
J’ai décidé de la laisser partir, enfin, en silence, tout
simplement parce qu’il est aussi temps pour moi de commencer à penser à elle
sans heurt, sans mélodrame, sans rime difficile à comprendre.
Je me sens sereine, les yeux asséchés et ouverts vers un
avenir sans elle mais une présence perpétuelle et continue.
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