Il parait qu’il est très naturel
de se trouver des excuses pour ne rien faire, pour être une autre personne,
tout simplement pour ne pas agir comme on devrait le faire.
Parfois, c’est l’âge qui est mis
en cause. Ne dit-on pas qu'il y a un âge pour toute chose ?
Parfois, ce sont
les habitudes, le train-train, la routine divine qui sont responsables de
l’inertie ambiante et individuelle.
Devant un tel mur de bonnes
raisons, il n’y a plus qu’à se révolter !
Non l’âgisme n’est pas une
manière de vivre sa vie, il est réaliste de porter une attention toute
particulière à son corps et à ses possibilités dans l’extrême. Il est néfaste
voire mauvais de croire que l’âge est l’excuse suprême pour rester assis chez
soi et regarder défiler sa vie.
La routine train-train et le ronron récurent deviennent
quotidiens, tiraillés par notre désir de changement radical et de notre envie de
modification fragile.
Ce matin, je me suis dit qu’il
fallait passer à autre chose, que j’avais besoin d’un signe pour me donner le
choix partir ou subir. J’ouvre désespérément les yeux à l’écoute d’un présage
positif.
Pendant combien de temps encore devrais-je être à côté de ma vie, de
mes actes ? Combien de temps encore ce que je suis doit rester caché comme
une maladie honteuse ? Combien temps devrais-je être humilié, méprisé
parce que c’est l’âge qui a décidé de jouer le tout pour le tout en me mettant
dans la tête ce leitmotiv déroutant : mieux vaut être mal accompagné que
seul !