vendredi 25 janvier 2013

Mieux que seul?



Il parait qu’il est très naturel de se trouver des excuses pour ne rien faire, pour être une autre personne, tout simplement pour ne pas agir comme on devrait le faire.

Parfois, c’est l’âge qui est mis en cause. Ne dit-on pas qu'il y a un âge pour toute chose ? 
Parfois, ce sont les habitudes, le train-train, la routine divine qui sont responsables de l’inertie ambiante et individuelle.

Devant un tel mur de bonnes raisons, il n’y a plus qu’à se révolter ! 
Non l’âgisme n’est pas une manière de vivre sa vie, il est réaliste de porter une attention toute particulière à son corps et à ses possibilités dans l’extrême. Il est néfaste voire mauvais de croire que l’âge est l’excuse suprême pour rester assis chez soi et regarder défiler sa vie.

La routine train-train et le ronron récurent deviennent quotidiens, tiraillés par notre désir de changement radical et de notre envie de modification fragile. 

Ce matin, je me suis dit qu’il fallait passer à autre chose, que j’avais besoin d’un signe pour me donner le choix partir ou subir. J’ouvre désespérément les yeux à l’écoute d’un présage positif. 
Pendant combien de temps encore devrais-je être à côté de ma vie, de mes actes ? Combien de temps encore ce que je suis doit rester caché comme une maladie honteuse ? Combien temps devrais-je être humilié, méprisé parce que c’est l’âge qui a décidé de jouer le tout pour le tout en me mettant dans la tête ce leitmotiv déroutant : mieux vaut être mal accompagné que seul !

jeudi 24 janvier 2013

Panne



Je suis allongée sur mon lit, les yeux fermés rivés au plafond et je pense. 
J’ai perdu cette fièvre glaçante de l’écriture. 

Cette folie douce-amère qui guidait mon stylo ou mes doigts fragiles. 

Je ne sais pas quoi, comment, pour qui pourquoi faire, pourquoi écrire, pourquoi s’écrire. 
Je ne me pose peut-être pas les bonnes questions, celles qui me permettent d’avancer sur ce chemin caillouteux de ma vie. 
Cette panne est ou sera éphémère, elle fera partie de mes motivations profondes à prendre ne compte quand on décide de réécrire...

Il ne me reste plus que 25 années de vie et encore dans le meilleur des cas.
A la moindre incartade, elle prend fin !

dimanche 13 janvier 2013

Deux espaces d'écriture




Pourquoi est-il si difficile voire compliqué, voire complexe d’écrire un blog en même temps qu’un journal intime, ce qu’on appelait un journal intime, rose ou coloré, avec ou non un cadenas et une cachette pour y glisser la clé ?

Pourquoi je ne pourrais pas mener les deux de front ou parallèlement ? 

Pourquoi mon cerveau n’accepte pas cette possibilité ? 

Aux dépends de l’un, il m’oblige à négliger l’autre et lui signifier son solde de tout compte. 
Pourtant, il est réalisable d’écrire des nouvelles et son ressenti dans deux espaces opposés utilisant des méthodes qui différent et en même temps pouvoir atteindre l'objectif suprême : être mieux avec soi.

Prince