Le dernier jour du mois de janvier, j’ai récupéré une image sur la page d’une copine. Et j’ai pensé que
moi aussi j’étais fatiguée de tout ce monde de brutes pour lequel nous luttons
sans vergogne et sans savoir pourquoi ?
Nous sommes face à des murs
immobiles et imperméables, des tonnes de pierres amassées les unes sur les
autres sans espoir d’une faille, d’un interstice dans lequel s’infiltrerait
notre désir de vérité et de sincérité, de respect mutuel.
Oui, je suis fatiguée de ma vie
morne et que j’entretiens dans ce sens.
Je suis fatiguée de me lever le matin
dans le brouillard le plus sombre, un résidu de mes cauchemars qui me poursuivra,
m’accompagnera tout au long de la journée à chaque pause volée dans ton temps
de vie surexposée à la malveillance humaine.
Le dernier jour du mois de
janvier, avec toute l’espérance qui caractérise le début prometteur de tous les
commencements.
Nous avons l’impression que rien ne sera comme avant, que tout
changera, table rase d’un passé souffreteux. Optimisme exagéré qui consolide
les jours à la vie, malgré nous, envers contre notre tendance à la déchéance
naturelle quand on est fatigué
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