Dans cette ville où le kilomètre prend une heure de temps entre les rues montantes et les escaliers pervers. Les tunnels et les couloirs du métro et de la vie. Les allées et venues sans gardien, trop de monde, trop d’âmes, trop de jambes et trop de claquement de semelles.
Sur
les trottoirs jonchés de feuilles calcinées et de crottes écrasées, obligée de
slalomer, d’enjamber !
Traverser la
route réservée aux deux roues, aux quatre cylindrées et aux turbos diesel est
devenu une prise de risque sans assurance, le but étant de ne pas se faire
heurter.
Marcher
sur les pavés trop inégaux et visqueux ou vicieux où, à chaque pas que vous
tentez de poser sur le sol par un calcul défiant toute logique, vous risquez le
« tordage » de la cheville, celle qui a déjà été blessée quand vous
aviez 5 ans.
Entre
les grilles protectrices des arbres de la ville et les bouches d’égout, vos
pieds se balancent. Et ces barreaux solidaires du sol bitumé sont prêts à vous accrocher, à kidnapper vos
hauts talons ou vos pointes fines et acérées.
Dans
cette ville où je déambule, j’ai mal aux pieds !
Comment
faire entrer dans mes chaussures étroites, à hauts talons et à semelles compensées
mes cors, mon gros orteils et mon hallux valgus ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire